Des nouvelles de Marie-Thérèse Chevalier

Quotidiennement, des lecteurs et lectrices du Journal nous demandent des nouvelles de Marie-Thérèse, notre chère fondatrice, entrée d’urgence à l’Hôpital Fleury le 1^er janvier dernier, en la solennité de Sainte Marie, Mère de Dieu.

Sortie de l’hôpital le 21 janvier, elle réside maintenant dans un Centre d’hébergement de soins de longues durées (CHSLD). Plus tard, quand le temps viendra, des informations plus précises seront accessibles à tous.

Quelles nouvelles pour le moment ? Marie-Thérèse demeure aussi vive, saine d’esprit, heureuse d’être en vie, tournée vers les autres. Elle me confiait avec une note d’humour: « Je viens de réaliser que j’ai 96 ans ! »

Dès sa jeunesse, elle avait reçu de l’Esprit Saint le don de la foi, à un degré exceptionnel. Une foi toute soutenue et éclairée par un immense amour de la Vierge Marie. Un amour de Marie qu’elle a développé et communiqué autour d’elle, avec énergie, sans que rien ne l’arrête.

Adolescente, elle chérissait déjà la lecture et écrivait facilement. Jeune adulte, elle s’est impliquée sans tarder au sein d’un tout nouveau mouvement marial qui venait d’arriver dans la métropole, la Légion de Marie, accueillie officiellement par l’archevêque Mgr Joseph Charbonneau, le 16 novembre 1949 – Cf. Journal de janvier 2022, page 4, L’actualité avec Marie-Thérèse.

Par ses écrits, ses conférences, ses vidéos, etc., Marie-Thérèse n’a jamais cessé de communiquer sa joie d’être catholique. Son talent: transmettre le Message du Christ, avec Marie et sous son regard, dans le souffle de l’Esprit Saint. C’est donc poussée par l’Esprit qu’elle a fondé notre Journal, en 1971, s’entourant de personnes dynamiques, remplies de foi et d’espérance.

Actuellement, elle caresse un projet digne de sa vivacité d’esprit et de sa jeunesse de cœur: s’équiper d’un ordinateur dans sa chambre, se brancher de nouveau à Internet, lire, se renseigner, et surtout, si possible, écrire des articles sur la vie de notre Église, les messages du pape François, les besoins spirituels de notre temps.

La grande neuvaine à saint Joseph se déroule du 10 au 18 mars. Plus que jamais, confions-lui nos intentions, remettons-lui notre chère fondatrice, nos familles, notre monde. Tous ensemble, chaque jour du mois de mars, supplions le patron du Canada de préserver notre pays de la guerre qui est à nos portes, nous en sommes conscients, par notre frontière Nord qui nous place tout près des graves conflits actuels. 

Ô grand saint Joseph, priez pour nous !

Le monde entier espère en vous !

Marie-Thérèse, cette grande dame de la communication, encore alerte aux défis d’aujourd’hui, à l’écoute de l’autre et des croyants du monde entier, ne se lèverait-elle pas pour s’opposer à cette guerre en Ukraine. Combien de fois nous a-t-elle parlé de Fatima, la Russie et Jean-Paul II ? Elle nous demande de prier pour elle, et j’ajouterais… prions avec elle.

Elle approche 100 ans, et elle nous inspire toujours… Récitation attentive et amoureuse du Très Saint Rosaire; prière qui n’oublie personne; malgré les limites de sa condition, petits services concrets et contacts avec les autres; amie de la Parole de Dieu, elle garde en mains Bible, Liturgie des Heures et Prions en Église, écoutant la Messe quotidienne, s’unissant au sacrifice qui sauve le monde.

Une habitude, commencée bien jeune, lui tient à cœur: Marie-Thérèse a toujours lu et approfondi les textes du Saint-Père. Elle se passionnait de les rendre accessibles à tous par des écrits simples et vivants. D’ailleurs elle a connu plusieurs successeurs de Pierre: Pie XI (1922-1939), Pie XII (1939-1958), Jean XXIII (1958-1963), Paul VI (1963-1978), Jean-Paul 1^er (1978-1978), Jean-Paul II (1978-2005), Benoît XVI (2005-2013) et actuellement le pape François. Sans compter que dans ses articles, souvent elle nous renseigne sur des textes importants de nos évêques, ou à propos de nouvelles des Églises de partout.

Chers lecteurs, demandons-le avec confiance et insistance au grand saint Joseph. S’il plaît  Dieu, qu’il obtienne à Marie-Thérèse Chevalier, de poursuivre cette œuvre si bien commencée. Ça fera bientôt quatre-vingts qu’elle collabore au rayonnement de la foi chrétienne. Et nous avons encore besoin d’elle. Besoin de son expérience, de sa prière, de sa lucidité, de son affection.

Dans un verger, n’est-ce pas les plus vieux arbres qui portent le plus de fruits ? Des fruits toujours nouveaux, des fruits succulents, à chaque saison !

Depuis plus de cinquante ans, je connais Marie-Thérèse. Elle est toujours la même, une femme de caractère et de conviction. Souvent dans l’ombre, elle apporte à notre Église, à notre Journal, à notre Temps, à notre vie, un élément vital: l’Espérance ! La devise du Journal le dit bien: Le Journal Jésus Marie et Notre Temps: Signe d’Espérance pour le peuple de Dieu en marche. Le Journal de l’Espérance !