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Fermeture et vente d'église « Retour
Publié le: 01 novembre 2021

Fermeture et vente d’églises

Par Jacques Théberge, i.v.dei

Si vous prenez le temps d’ouvrir votre ordinateur et de chercher « églises à vendre » vous serez certainement surpris comme je l’ai été. Cela devient presque banal, une nouvelle comme les autres, comme si c’était une situation normale.

Dans l’histoire de notre cher Québec, la construction d’une église était prioritaire lors de la naissance d’un village. Tous les efforts étaient déployés pour que Dieu ait sa maison et qu’Il habite réellement au milieu de son peuple. Chaque brique, chaque planche, chaque carreau de verre étaient le fruit d’un acte de foi parfois héroïque quand on connaît la pauvreté qui sévissait à l’époque. Il était impensable de vivre dans un village sans église. Dieu devait présider au destin des lieux.

Nos ancêtres ont construit ces monuments à la gloire de Dieu. Nos artistes ont déployé tous leurs talents pour orner ces temples et soutenir la foi des habitants. Rien n’était trop beau pour exalter la majesté divine et manifester la joie de vivre à l’ombre du clocher. Il est malhonnête de dire que ces églises étaient trop éblouissantes et laissaient l’impression d’un triomphalisme gênant face à la pauvreté des gens. Tout au contraire, elles voulaient témoigner de la grandeur et de la sainteté de Dieu et de la beauté de la liturgie terrestre, reflet de la liturgie céleste. Voulant tout épurer nous arrivons à un horizontalisme incapable d’élévation et de transcendance. Ce n’est pas pour rien que la liturgie ancienne est de plus en plus demandée.

La révolution dite « tranquille » nous a fait perdre le nord et trop d’aisance, notre dépendance face à Dieu. Saint Paul pose une question aux Galates et je crois qu’elle est pour nous également: « Ô Galates, qui vous a envoutés, alors que, sous vos yeux, a été exposé Jésus Christ crucifié ? » Cette fermeture constante de nos églises est peut-être le plus grand drame de notre société postmoderne. Lentement, sans que nous en saisissions les conséquences néfastes cette réalité devient presque banale. Non seulement nous assistons à la perte et souvent à la destruction d’un irremplaçable patrimoine impossible à évaluer au niveau artistique mais, et c’est là le drame le plus important, nous chassons Dieu de nos cités. Il n’a plus sa place chez-nous !

N’allons pas croire qu’après avoir fermé les portes et désacralisé les lieux de culte tout soit réglé. Il y a moins de problèmes financiers certes mais lentement, sournoisement un autre s’installe en roi et maître. Le combat entre le bien et le mal prend une autre dimension. Quand un peuple n’adore plus Dieu, il devient idolâtre car notre nature est telle que nous avons besoin d’adorer. C’est viscéral !

Ma vieille tante religieuse qui avait bien développé le don de sagesse me disait quand on discutait de cette situation: « Quand un tabernacle disparaît, le malin s’empresse de prendre la place libre ». Nous voyons surgir d’autres chapelles ! Le Yoga, l’ésotérisme, le New Age, le satanisme, l’érotisme à l’extrême, un humanisme déviant… Nous devons admettre que notre peuple a choisi de tourner le dos à son Dieu. Immanquablement nous voyons ce peuple se fabriquer des veaux d’or.

Pour nous consoler nous fredonnons le refrain que ce ne sont que des pierres et que ce qui compte ce sont les « pierres vivantes » et que nous sommes le « petit reste ». Piètre consolation qui est plutôt l’aveu d’un échec monumental.

Nous devons prier et agir pour qu’un réveil spirituel se fasse chez-nous. Demandons à Dieu de saints pasteurs, des éveilleurs d’âmes, des prophètes afin de mettre fin à cette hémorragie. Une hémorragie qui n’est pas contrôlée conduit à la mort.

Nous avons utilisé tous les moyens humains à notre disposition et les résultats tardent à venir. Quand la barque coule, faisons comme les apôtres paniqués, crions vers Celui qui dort au fond de la barque. Il est le Maître et des vents et des flots.

Peuple du Québec, reviens vers ton Dieu avant qu’il ne soit trop tard !

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